Sacrifier sa vie professionnelle Photo d'un père et sa fille assis dans la cuisine, la fille essai de réconforter son père qui a l'air contrarié à propos de son travail

Vie professionnelle et vie de famille: quelle priorité ?

 

 

 

Nous passons environ 1/3 de notre temps « au travail ». Un temps qui nous demande de l’énergie, de la constance, de la disponibilité, des efforts, parfois des angoisses. Un temps contraignant donc.

Ce temps est également un temps de satisfaction, de réflexion, d’échange, de découverte, de valorisation personnelle. Un temps stimulant donc.

Si l’on considère que nous dormons environ 1/3 de notre temps, le 1/3 restant est consacré à notre vie familiale et sociale.

Là encore, ce temps est par beaucoup d’aspects contraignant, mais aussi satisfaisant et stimulant. Nous y entretenons des liens d’amour, de complicité, d’intimité, de partage, de projet, de décision.

Certains événements peuvent amener à remettre en question nos choix de carrière. L’incertitude des revenus, les horaires de travail, les déplacements…Les contraintes qui jusqu’alors nous convenaient, sont réévaluées lors de l’achat d’une maison ou de l’arrivée d’un enfant par exemple.

La plupart des parents revendiquent de faire passer les intérêts de leur famille avant ceux de leur activité professionnelle. 

Une priorité qui peut conduire à choisir la sécurité d’un emploi peu intéressant, au détriment d’un poste passionnant dans une petite entreprise. Ou encore de renoncer à une promotion sous prétexte qu’elle nous obligerait à des absences régulières.

Ces choix paraissent louables et dénotent d’un grand sens des responsabilités.

 

 

 

 


Mais sont-ils toujours bénéfiques pour la famille ?

 

 

 

 


Vie professionnelle et familiale: un équilibre mutuel

 

 

 

Ces deux pôles de notre vie se conditionnent l’un l’autre.

 

 

 

Lorsque nous nous sentons valorisés par notre activité professionnelle, nous occupons notre rôle familial avec plus d’assurance, de plaisir, de sérénité et d’énergie.

Un travail ennuyant va au contraire diminuer l’estime de soi et nous épuiser psychiquement.

 

 

Le temps passé avec les siens doit s’apprécier sur deux modes: quantitatif et qualitatif.

 

 

 

Un travail passionnant nous oblige parfois à réduire le temps passé en famille. Mais il fait de nous un parent et un conjoint heureux, qui a envie de partager cette énergie positive.

Ce temps est parfois jugé trop court, mais la qualité des relations familiales compense largement cette rareté.

A l’opposé, un travail « pépère » mais frustrant nous rend triste et irritable. Cette pesanteur de l’humeur se diffuse bien malgré nous dans la sphère familiale. Nous nous sentons alors coupable de notre manque d’entrain, de disponibilité, de patience.

Le temps passé avec la famille est certes augmenté, mais la qualité des relations familiales est à interroger.

Sacrifier sa vie professionnelle est-elle la meilleure solution ?



Un choix à faire ensemble

 

 

 

Un couple ne peut être équilibré que si chacun trouve aussi des satisfactions en dehors de la vie commune. Nos vies personnelles conditionnent nos échanges intra-familiaux.

Des décisions qui paraissent rationnelles peuvent s’avérer catastrophiques pour le bien-être de toute la famille.

Nous avons besoin de sentir notre conjoint heureux. De même que nos enfants ont besoin de parents heureux pour s’épanouir.

Si tout ne se joue pas dans les décisions liées au travail, celles-ci font partie du projet de vie de toute la famille.

Il n’y a pas de « recette » ni de solution idéale… Il s’agit toutefois de s’entendre sur des priorités communes et de bien évaluer l’impact des éventuels sacrifices qu’elles demandent.

Maintenir son « train de vie », s’épanouir dans son activité professionnelle, être présent au retour de l’école, avoir toutes ses soirées auprès de son conjoint?

Tout n’est pas toujours compatible! Chaque situation amènera son lot de frustrations. L’essentiel est de prendre ces décisions ensemble, et de s’autoriser à les remettre en question si elles deviennent trop pesantes.

Certains couples consultent un psychanalyste pour des problèmes relationnels. Ils s’aperçoivent quelquefois que la vie professionnelle de l’un ou de l’autre est au cœur de la détérioration de la relation.

Quelques séances permettent alors de sonder leur désir et leur capacité de changement.

 

 

 

À chaque couple ensuite d’inventer et de réinventer son histoire!